Le contexte 2025-2032 : entre urgence réglementaire et pression carbone 

La réglementation F-Gaz renforce la réduction des quotas de fluides frigorigènes à fort PRG. En 2025, une baisse de 20 % est déjà effective. Mais surtout, une chute de 50 % des quotas est programmée au 1er janvier 2027. Cela impactera fortement l’accès aux fluides comme le R-404A, R-410A, R-134a ou R-449A, encore largement présents sur le terrain. 

Dans ce contexte, le rétrofit devient une solution incontournable. Pourquoi ? 

 

Qu’est-ce que le rétrofit ? 

Le rétrofit consiste à changer uniquement le fluide frigorigène tout en conservant l’équipement existant. Cela évite : 

  • De construire une nouvelle installation coûteuse, 
  • De démonter et jeter une installation encore fonctionnelle, 
  • Et permet de réduire de moitié le GWP de l’installation. 

C’est donc la voie la plus directe vers la décarbonation du parc frigorifique. 

 

Quel est l’impact carbone réel d’un rétrofit ? 

Prenons un cas réel : un système au R-404A (GWP : 3922) rétrofité en RS-51 (GWP : 746). Sur 300 kg de fluide, cela représente une économie de plus de 950 tonnes équivalent CO₂. 

Soit l’équivalent des émissions annuelles de 135 voitures ! 

Le rétrofit : une solution simple, rapide, conforme 

  • Zéro modification lourde 
  • Pas d’arrêt long 
  • Sécurité maximale : fluides non inflammables (A1) 
  • Compatibilité POE pour les huiles déjà présentes 

Quelle est la différence entre A1, A2L et A3 ? [Rappel] 

  • A1 : non inflammable et non toxique (RS51, RS53, RS20) 
  • A2L : légèrement inflammable (R454C, R455A,…) 
  • A3 : hautement inflammable (R290, R600a) 

Les fluides A1 sont les seuls à ne pas nécessiter d’adaptation réglementaire supplémentaire. 

Les frigoristes le font déjà 

Plusieurs installations rétrofitées avec succès au RS-51 : 

 

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