La réglementation F-Gaz renforce la réduction des quotas de fluides frigorigènes à fort PRG. En 2025, une baisse de 20 % est déjà effective. Mais surtout, une chute de 50 % des quotas est programmée au 1er janvier 2027. Cela impactera fortement l’accès aux fluides comme le R-404A, R-410A, R-134a ou R-449A, encore largement présents sur le terrain.
Dans ce contexte, le rétrofit devient une solution incontournable. Pourquoi ?
Qu’est-ce que le rétrofit ?
Le rétrofit consiste à changer uniquement le fluide frigorigène tout en conservant l’équipement existant. Cela évite :
- De construire une nouvelle installation coûteuse,
- De démonter et jeter une installation encore fonctionnelle,
- Et permet de réduire de moitié le GWP de l’installation.
C’est donc la voie la plus directe vers la décarbonation du parc frigorifique.
Quel est l’impact carbone réel d’un rétrofit ?
Prenons un cas réel : un système au R-404A (GWP : 3922) rétrofité en RS-51 (GWP : 746). Sur 300 kg de fluide, cela représente une économie de plus de 950 tonnes équivalent CO₂.
Soit l’équivalent des émissions annuelles de 135 voitures !
Le rétrofit : une solution simple, rapide, conforme
- Zéro modification lourde
- Pas d’arrêt long
- Sécurité maximale : fluides non inflammables (A1)
- Compatibilité POE pour les huiles déjà présentes
Quelle est la différence entre A1, A2L et A3 ? [Rappel]
- A1 : non inflammable et non toxique (RS51, RS53, RS20)
- A2L : légèrement inflammable (R454C, R455A,…)
- A3 : hautement inflammable (R290, R600a)
Les fluides A1 sont les seuls à ne pas nécessiter d’adaptation réglementaire supplémentaire.
Les frigoristes le font déjà
Plusieurs installations rétrofitées avec succès au RS-51 :
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